Vacances

L’été et son lot habituel de chaleur, d’orages, d’embouteillages et de festivals, l’occasion de se poser, essayer de se détendre. Je ne comprends pas l’idée des deux mois de vacances, pour ma part cela me laisse dix fois plus de temps libre pour réfléchir et comme je sors peu (foule + chaleur) je finis par tourner en rond en laissant mon esprit divaguer sur la monopolisation de la psychanalyse dans la psychiatrie très bien soulignée par un article du nouvel obs. Entre autres.

De là m’est venu une question qui me parait fondamentale :

pourquoi cette lacune au niveau de la prise en charge de l’autisme global et l’absence quasi-totale pour le SA ?

Comme la personne de l’article je me sens seule face à ce problème et je ne sais pas vers qui me tourner, surtout que dans le spectre on est plus ou moins en difficulté dans certaines situations et nous ne réagissons pas pareil.

Pourtant nous possédons tous des caractéristiques communes et avons certaines difficultés en commun.

Je voudrais faire une campagne de désinformation concernant l’autisme:

- il faudrait arrêter de croire que c’est causé par des vaccins (ce gentil médecin a avoué qu’il avait menti et il a été radié)

- ce n’est pas la fautes des mères, je m’excuse déjà auprès de celles à qui ont a osé dire ça ( cela date des premières explications de Kanner à propos de l’autisme dans les années quarante qui portait sur quelques enfants ) ,on est pas non plus fous ni stupides et grande surprise on est capable d’empathie (sans blague ).

Et après ca une campagne de sensibilisation intelligente :

Je ne veux pas voir des parents pleurer et exposer la vie de leur enfant comme un calvaire sans nom. Oui c’est parfois compliqué on le sait mais on a rien demandé et rappelez-vous qu’avant d’être difficile pour nos proches c’est dur pour nous (lire l’article de Julie à ce sujet ) .

Je voudrais voir des autistes ET familles d’autistes qui ont une vie compliquée mais qui ont réussi à faire quelque chose, à fonder une famille, s’adapter au mieux, ceux qui continuent à se battre pour une meilleure prise en charge, des autistes profonds qui progressent, qui arrivent à communiquer un peu. Arrêtons de limiter aux cas les plus dramatiques au cas les plus exceptionnels, on est tellement plus que ça

Qu’en pensez-vous ?

Bonnes vacances