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   Poèmes d'Alexandre Klein

 

 

Par-delà nos différences.

6 novembre 2010, 19:10

 

 

Contrairement à toutes croyances,

A l'encontre des possibles apparences,

Nous ne sommes pas déficients,

Mais simplement différents...

 

Comme pour tout être humain vivant,

Nous méritons d'être respectés,

Nous avons le droit à notre dignité,

Et cela dès le premier instant

 

Nos raisonnement peuvent paraître particuliers,

Nos pensées avoir une certaine originalité,

Notre fonctionnement présenter des étrangetés,

Pour autant nous méritons de l'intérêt

 

Nous ne sommes pas du tout insensibles,

Nous n'aimons vraiment pas paraître invisibles,

Car nous savons ce que sont les sentiments,

Que ce soit la joie, la tristesse ou l'attachement

 

Embarqués dans des jeux de rôles et de simulation,

Avec souvent des grands besoins de déductions,

Il nous arrive assez régulièrement en somme,

Que nous ne sachions plus vraiment qui nous sommes

 

Des chutes vertigineuses de la confiance en soi,

Un sentiment de ne servir à rien,

Une estime de nous-mêmes parfois aux abois,

C'est ce qui fait notre quotidien

 

Il arrive souvent que des personnes nous blessent,

Par leurs regards, leurs mots, leur manque de délicatesse,

Nous ne comprenons certes pas toujours les codes sociaux,

Mais nous ne sommes guère aidés par les gens dits normaux

 

Nous sommes des individus intéressants,

Avec des défauts bien sur mais aussi des qualités,

Que nous ne demandons qu'à pouvoir démontrer,

A tous ceux capables de se montrer conciliants

 

En vérité, la seule chose que nous voulons,

C'est un peu de compréhension,

Pour nous faciliter notre insertion,

Voila bien tout ce que nous désirons

 

Si cet espoir s'avérait réalisable,

Il rendrait notre vie bien plus agréable,

Nous faisant enfin apprécier notre propre présence,

Par délà nos différences..."

 

 
 
Un geste, un mot

9 novembre 2010, 03:01

 

 

Tant d'efforts fournis chaque jour

Cette amertume qui continue toujours

Au delà des désirs et des espoirs

Que l'on est en droit de pouvoir croire

Un consensus pour un semblant d'équité

Dans ce grand ensemble qu'on nomme société

Ou chacun devrait être vraiment libre d'exister

Selon sa personnalité, ses gouts et envies, ce qu'il est

Trop de jugements, de regards, et d'évaluations

N'entrainent que dédain et dévaluation

Pourquoi toujours des critères d'acceptation

Il serait si simple d'enfin rejeter les traditions

Quelqu'un de différent est néanmoins quelqu'un

Mais trop peu considèrent les côtés humains

Long à parcourir est encore le chemin

Car nous nous devons de partir de rien

Un geste, un petit mot, sont des choses essentielles

Pour nous donner le sentiment de vivre

Et cette joie d'exister nous en serons ivres

Au cœur de ce qui sera pour nous un bel arc en ciel

La vie est courte, le monde est petit

Mais en son sein est présent une grandeur infinie

Dont nous serions capables d'apprécier les bienfaits

Si seulement on nous en offrait l'opportunité

Pour être enfin admis tels que l'on est

Il nous faut obligatoirement faire beaucoup d'efforts

Mais nous espérons juste un peu de réciprocité

Car nous faire comprendre est à nos yeux un trésor

Comme peut l'être un peu de tendresse,

Son équivalent est pour nous un mot, un simple geste...

 

 

A contre-courant

8 novembre 2010, 16:11

 

Sur le fil du temps qui passe

On regarde souvent derrière soi

Et on ne voit aucune trace

De nos anciens actes, ici-bas

 

On marche désormais à contre-courant

Ne s'occupant plus de ceux

Qui suivent toujours constamment

Un troupeau bien heureux

 

De nombreuses fois on a essayé

De se fondre dans leur groupe fermé

De nombreuses fois on a tenté

De s'adapter à leur mode de pensée

 

On en a subi des coups

On en a construit des protections,

Barricades et autres fortifications

Pour ne pas devenir fou

 

De déceptions en désappointements

De trahisons en manquements

De laissés pour compte en oubliés

C'est ce que on a pu encaisser

 

Aujourd'hui ce n'est plus acceptable

Un constat inregardable

Demandons juste à pouvoir vivre en paix

Espérons être récompensés...

 

 

 

L'espoir

9 novembre 2010, 03:22

 

Un ange dans le ciel

Le reflet de ce que pourrait devenir

Un immense d'arc en ciel

Symbiotique d'un simple sourire

 

Une faculté d'apprécier la vie

Sans qu'elle nous ait toujours souri

Nul besoin de questions et réflexions

Se laisser aller à l'abandon

 

Absence de contes de fée

Et autres personnages de science-fiction

Dans ce qu'est notre réalité

Mais n'en ayons pas l'ambition

 

Long est le chemin qui s'étend devant nous

Et bien que nous soyons loin d'être fous

Un espoir minime est souvent mal perçu

Par tous ces gens qui pensent avoir du vécu

 

Pourtant on ne demande pas grand chose

Et on ne pense pas être exigent

De désirer tout simplement

Que l'humanité vive enfin en osmose

 

Peut-être est-ce finalement une futile crédulité

Ou même une éventuelle banalité

Cela n'empêche pas que notre coeur nous portera

A conserver cet espoir quoi qu'il adviendra

 

Ne pas être compris par tous est nécessaire

Du moment que nous sommes plusieurs

A vouloir dans cette vie très éphémère

Goûter à ce qu'on appelle le vrai bonheur...

 

 

 

 

 

 

Nuit noire

5 novembre 2010, 13:03

 

Une amertume luisante

Des mouvements saccadés, rapides,

Suivis d'un faible souffle bien vide,

Une douleur oppressante

 

La nuit se lève, soleil disparu,

L'humanité pour aujourd'hui repue

Les ombres se mettent en action

Avec une pointe d'excitation

 

Un soupir déchire la noirceur

Il est là, allongé sur un banc dans le pré,

Cet homme au regard autrefois rieur

Et au visage, de souffrance imprégné

 

Nul ne sait depuis quand il est ici

Ou depuis quand il est si seul

Peut-être même pas lui

 

 

 

Froideur d'hiver

13 janvier 2011, 02:24

 

Une chaleur qui doucement s'évapore.

Cette impression d'euphorie qui disparaît.

La sueur s'échappant par tous les pores.

Aspirant notre sentiment de sécurité.

Le souffle glacial qui soudain nous traverse.

Brutalement paralysé et cloué sur place.

Des milliers de couteaux nous transpercent.

Vision d'une statue formée par la glace.

On voudrait pouvoir bouger à nouveau .

Se montrer capable de se mouvoir encore.

Imaginer que pour ça on est assez fort.

Afin de toujours penser qu'on a le niveau.

Ne plus contrôler son propre corps.

Etre en conflit avec son propre esprit.

Se battre avec lui pour des désaccords.

Peut-être est-ce le signe d'une folie.

A moins qu'il n'y ait des circonstances.

A cette perte de notre conscience.

Un élément externe bien indésirable.

Qui aurait été impondérable.

Le froid est présent, intense, violent.

Il s'immisce en nous et sagement attend

Un renoncement et notre abandon

Qui ferait triompher cette persécution

S'il advenait que l'on aspire à se plier

Et que pour simplement avoir la paix

On se retrouve contraint de l'en prier

Il nous faut refuser de s'y abaisser

La colère et la rage donneront peu de résultats

La patience et le raisonnement bien d'avantage

Aussi lorsque nous sommes confrontés à ça

Opposons à cette épreuve notre courage...

 

 

Volonté

14 janvier 2011, 03:03

 

A qui la faute si nous ne sommes

Envers et contre toutes volontés

Que des vrais et simples Hommes

Armés d'espoirs et de capacités

Courage à la main, férus d'espérance

Les jours se suivent et se ressemblent

Mais notre commune grande patience

Nous regroupe et nous rassemble

Nous n'avons que nos bras pour lutter

Que nos jambes pour nous porter

Que nos yeux pour pouvoir pleurer

Car parfois l'inacceptable apparait

L'inégalité de la vie frappe au hasard

Telle une bête constamment tapie

Et qui occasionnellement surgit

Pour commettre ses actes notoires

Epaules affaissées, constatation amère

Le coup du sort doit être vite digéré

Il nous faut rebondir, nous relancer

Face à nous, un défi entre ciel et terre

Parfois violente, parfois crispante,

L'injustice peut bien causer l'abattement,

Mais pour notre volonté nul avortement

Afin que l'on remonte la pente

Les étape seront dures à franchir

Et avant de pouvoir à nouveau sourire

Une grand laps de temps sera requis

Pour enfin apprécier notre vie

 

 

Souffle de vie

20 janvier 2011, 12:50

 

La caresse du vent dans les arbres

La beauté de cette nuit abandonnée

Au loin le son des intenses palabres

Et leurs résonnances désordonnées

La forêt paraît tranquille ce soir

Nul meilleur décor pour s'arrêter

Après toutes ces belles années

Vient la fin d'une longue histoire

Les affaires depuis longtemps emballées

Simple précaution, pour une éventualité

Un événement soudain qui se produirait

Et auquel il aurait fallu pouvoir remédier

Mais ces soucis sont terminés

Oubliés les doutes et les peurs,

Les sursauts et coups de chaleur,

Maintenant bannis des pensées

Il n'y aura plus aucun autre détour

Sur le chemin de la satisfaction

Voie poursuivie depuis toujours,

Sans inertie ni démotivation

La pluie finalement vient et plombe

L'ancienne tranquillité de la nuit,

La pièce est finie, le rideau tombe.

Comme un bref souffle de vie...

 

 

Nouveau départ

25 janvier 2011, 01:38

 

A la surface du soleil

Etincellent monts et merveilles

Que ses rayons reflètent

A travers une délicate silhouette

Une brise légère passe et s'enfuit

Dernière trace d'une bataille perdue

Dernière trace d'un espoir disparu

Restes épars d'une source tarie

Le son du clairon a cessé de résonner

Le temps est venu de se détourner

Abandonner ce à quoi l'on tenait

Et admettre la triste et sombre réalité

Les souvenirs restent et demeurent

Gravés dans le marbre des pensées

Jusqu'à ce qu'un jour vienne l'heure

Où l'on finira aussi par les oublier

Mais cet état de fait n'est pas une fin

C'est juste un nouveau commencement

Il ne faut pas avoir progressé en vain

Si besoin, récupérer son souffle doucement

Beaucoup de choses attendent encore

Et ne demandent qu'à être profitées

Se ressaisir, pour repartir à l'aurore,

La voie nous est toute tracée...

 

 

Réciprocité

3 février 2011, 04:12

 

L'écume des vagues alentours

Reflète les lumières du jour

Qui s'épanouissent toujours

Par-delà les formes et contours

Une main ferme tendue vers la terre,

Un être est là, étendu, seul et brisé

Le regard vide, ne sait plus ou aller,

Il a perdu tous ses anciens repères

Aujourd'hui un besoin de réconfort,

La vie continue, il se sait être fort

Mais individuellement, il ne peut plus,

Sur un ami fidèle il a jeté son dévolu

Une envie d'échange et de réciprocités

Lui qui se voyait forcé à la solitude

A maintenant une volonté d'interactivité

Un changement profond d'attitude

Pouvoir déposer sa confiance en autrui

Savoir qu'ainsi elle sera en lieu sur

N'avoir aucune raison de douter de lui

L'écho de ses mots semble un murmure

Ensemble savoir débattre de tout et rien

Le soir, la nuit, jusqu'au petit matin

Avoir parfois des idées en opposition

Mais passer outre ces contradictions

Refuser de juger sur une différence,

Toujours refuser les fausses apparences

Se baser simplement sur l'innocence

Et préserver à jamais la transparence

Ses anciens rêves paraissaient illusions

Utopies, ironies, marqués de trahisons,

Se détacher de tout, il en était à même

Et n'a jamais cru qu'en lui-même...

Douceur d'une caresse sur la joue

Bien-être grâce à son amitié trouvée

Allongé sur le sol, l'enfant joue,

Toutes ses peines ont été enlevées

 

 

Oxygène

8 avril 2011, 03:05

 

Un souffle lent se perd dans la brume,

Et disparaît dans les feuillages

Bruit sourd d'un pas sur le bitume,

Qui résonne en un cafouillage

Un monde inconnu se dévoile à nos yeux

Possible réalisation de ce que furent nos vœux,

Silhouette amicale, au doux visage radieux

Tient au creux de ses mains le sentiment heureux

Rencontre inattendue qui se présente

Une personne en face se tenant immobile,

Dans une faible confiance apparente

Tenter d'amorcer le mouvement d'un cil

Tant d'espoirs placés avant en cet instant

Et d'attente de ce soudain évènement,

Que le corps reste figé, comme inexistant,

Sans idée d'un quelconque mouvement

Mais la brume s'épaissit, silhouette disparue

Etait-ce là un rêve, était-ce là un vécu,

La chance non saisie a quitté le rivage

Et notre joie transie a soudain fait naufrage

Cette douce bouffée d'oxygène a fui l'instant

L'air pur et vivifiant s'est maintenant envolé

Pour laisser place à une abondance de regrets

Se mélangeant au chagrin et à l'abattement

L'occasion est passée, peut-être à jamais

Ou bien était-ce juste un au-revoir

Bien avisé qui pourrait ainsi savoir

Combien de temps il va se le reprocher...

 

 

Ailleurs

26 juillet 2011, 00:00

 

Je m'imagine parfois un ailleurs

Un monde spacieux, bien meilleur

Je m'imagine parfois un ailleurs

Fait de joies, et d'enfants rieurs

Je m'imagine une autre vie

Des gens qui vivent en harmonie

Ou égalité, réciprocité, fraternité

Seraient autres que fantasmés

L'herbe, toujours verte chez le voisin

N'a jamais poussé dans mon jardin

Une ancienne volonté de rester debout

Ebranlé par tant de chocs et remous

Mon courage, ma confiance, mes croyances

Des mots assaillis par une forte houle

Haine et rejet déversés par la foule

Ils ont mis à bas toutes mes espérances

Je m'imagine un autre monde

Je m'imagine une autre histoire

Je m'imprègne de chaque seconde

J'aimerais juste pouvoir le voir

Il nous faut pourtant avancer

Et gardant malgré tout l'espoir

On se doit de toujours y croire

Car l'avenir ne peut être anticipé

Je ne vous cherche pas vous

Je ne cherche que moi

Je me cherche parmi vous

Voulant trouver ma voie...

 

 

Songe lointain

26 mai 2011, 01:53

 

Par-delà la faible lumière étoilée

A leur gré les nuages m'emportent

Je laisse mes pensées ainsi s'égarer,

Ce sont des rêves, alors qu'importe

Mes yeux s'affaissent et se ferment

Mes forces me quittent, je renonce

Je ne tiens plus à rester aussi ferme

Face au sommeil où je m'enfonce...

Alors porté je contemple longuement,

La vaste étendue du monde qui s'étend

Passé présent futur ne font plus qu'un,

Grande uniformité de tout et chacun,

Dans ce monde les espoirs se concrétisent

Dans ce monde les rêves se réalisent,

Ici on peut sans problème être différent,

Se distinguer sans regards, sans jugements,

La beauté du regard de ses semblables

Nous offrant le sentiment d'être capable,

Capable d'exister, de vivre pleinement,

Oubliées les attaques et les dénégations

Bonjour à la simple humanité, à l'acceptation,

Nous ne sommes rien d'autre que nous-mêmes

Rien d'autre que comme vous, parmi vous,

Sans jamais demander vraiment qu'on nous aime

Nulle raison n'explique qu'on encaisse vos coups...

Dans un monde rêvé sans actions similaires

Dans un monde où les gens sont tous frères

Dans un monde où on accepte la différence

Et où on empêche les cruelles indifférences,

Dans ce monde nous serions nous...

 

Simples mots

3 avril 2012, 18:16

 

J'ai aujourd'hui des simples mots à écrire,

Une courte phrase que je veux vous dire

Quelques paroles à déverser sur la toile,

Où à envoyer briller parmi les étoiles

Je veux faire face à tant de malentendus

Tant d'erreurs, de jugements, de rejets,

Tant de souffrances et de luttes ardues,

Que je veux dénoncer ici dans ce jet

J'ai aujourd'hui cette envie d'exprimer

La contestation de personnes opprimées

Par des gens qui, continuant d'ignorer,

Font tout pour qu'on demeure à l'arrêt

Les saisons passent, il n'y a toujours rien

On dit que le temps fait bouger les choses

Que si on le désire, il faut qu'on l'ose

Pour arriver à prendre notre propre chemin

On dit qu'un homme, par sa seule volonté

Peut bouger une montagne, briser des rochers

On dit aussi que la force vient de l'union,

Qu'elle peut permettre d'entrer en communion

Or on ne peut plus attendre sagement

Qu'au-dessus de nous ils daignent répondre

Nous laissant délibérément nous morfondre

Pendant qu'on les écoute assidûment

Assez d'illusions, mensonges et manipulations,

Assez de méchancetés, barbaries et persécutions

On n'a rien fait de mal, pourquoi cet acharnement

Dans le but qu'à la fin on termine en isolement

Des larmes ont été bien trop souvent versées

Par des êtres et des familles bouleversées

Devant l'immensité de la bêtise et la cruauté

Que peut parfois atteindre l'humanité

J'ai aujourd'hui des simples mots à dire

Je n'ai désormais qu'un seul but, un désir,

J'ai aujourd'hui l'espoir d'un autre avenir

A construire sur les restes de nos soupirs

J'ai confiance dans l'avènement prochain

D'un nouveau futur où enfin on sera libres,

Libres d'exister et de nous intégrer

Un futur où enfin chacun aidera son prochain

Pour le moment, aujourd'hui et sans aval

J'ai une phrase à dire, pas encore banale : "Je suis autiste, pas anormal"...

 

 

Incompréhension

19 janvier 2012, 05:18

 

Un regard qui au loin s'évade,

Une faible assurance de façade,

Des sentiments qui s'égarent

Et le traversent de part en part

Des brusques chocs sensoriels,

A chaque stimuli, à chaque émotion,

Le frappant d'une façon démentielle,

Et ne lui laissant nulle protection

De très nombreuses interrogations

Qui passent et repassent, cercle sans fin,
Jouant encore et toujours la même partition,
Chantant encore et toujours le même refrain
Face à trop d'inconnues humaines,
Et autres diverses variables sociales,
Cet enfant qui a tout d'un énergumène,
N'est pourtant en aucun cas anormal !
Simple manière d'être un peu particulière,
Un mode de pensée qui lui appartient,
N'en font en aucun cas un être délétère
Et il ne mérite pas d'être jugé pour rien...

Bercé dans une réalité froide, dure, hostile,
Il ne perçoit pas ce monde en mouvement,
Il n'en comprend pas le fonctionnement,
Et dans son esprit tout semble si fragile...
Cet enfant n'exige rien, ne demande rien,
Il désirerait juste être au milieu de vous,
Sans éclat, sans distinction, sans à-coups,
Mais on le rejette, il doit passer son chemin
Réfugié dans son monde intérieur il sourit,
Là il n'est plus perdu, là il n'a plus peur
Plus besoin d'être en alerte à toute heure,
Dans son imaginaire il peut sentir sa vie...

 

 

Futur souterrain

 


9juin 2012, 06:59

Aussi loin en arrière que mes souvenirs me font repartir,
Dans chacun des moments que mon esprit me fait revivre
J'entends sans cesse une voix, murmure qui m'enivre
Me disant qu'il n'est jamais trop tard pour pouvoir agir
Un jour, demain, dans une semaine ou plus tard,
Lorsque les temps auront changé, les gens évolué,

Je me mettrai à ma fenêtre, promènerai mon regard
Sur une ère nouvelle d'acceptation enfin arrivée
Le monde serait tel un havre de paix, lieu d'harmonie,
Un lieu empli d'échanges, de partages, de tolérance
Dans lequel différence et atypisme seraient tendances
, Et mépris, méchancetés et violences seraient proscris
Nul besoin d'un beau projet idyllique et grandiose,

Lorsque la seule chose au monde que l'on désire
C'est pouvoir fonctionner avec vous en symbiose

Car on a tant de choses à apprendre et à offrir...

Mais pour arriver à une intégration sans conditions,
Il faut une forte volonté, du courage et des actions,
Et chaque geste est une pierre de plus à notre édifice,
Qui un jour prochain finira par émerger sans artifices

Désormais, je pousse et mets en avant ma différence

, Après avoir enfin brisé les murs de mon insouciance

Et fait face à d'habituelles et communes indifférences,
Dans le simple but d'éviter de futures souffrances
Aussi j'écris pour des changements de consciences,
J'écris pour des progrès enfin reconnus de la science,
Je fais en sorte qu'on voit de nous un autre visage,
J'essaye d'endiguer la montée de tant de dérapages
J'offre tous mes mots, leur musique, leur sens et leurs poids
Dans l'espoir qu'à force d'entreprendre ce long combat,
Ils trouveront dans l'esprit de beaucoup une place de choix
Et seront finalement porteurs de changements adéquats
J'attends, je crois et espère la venue d'un futur meilleur,
Qui nous aura fait oublier le sens du mot "malheur"...

 

Impairs, impasses.


9 novembre 2013, 03:33


Quand je promène mon regard
De l'asphalte au plus haut sommet,
Je finis par errer dans le noir
Sans personne pour m'éclairer
Quand je concentre mon écoute
Sur chaque murmure ou bruit de voix,
Je me retrouve souvent en plein doute
Face à tout ce que je perçois
Quand je sens le malheur du monde
Qui se propage dans l'ère du temps
Et se répercute telle une onde,
Auprès de tant de pauvres gens
Quand je touche des zones sensibles,
Qui avant pour moi étaient invisibles,
Réaction : on me trouve alors risible,
On en profite, me prend pour cible,
Quand parfois je commets des impairs
Ce n'est pas moi le seul en tort,
Car dans votre société délétère
On navigue entre la haine et les morts
Quand parfois j'emprunte des impasses,
Chemins boueux, trop sinueux,
Lieux où jamais personne ne repasse,
J'en repars souvent plus heureux
Quand certaines fois je m'imagine
A la place de l'un d'entre eux,
Jugements, rejets, regards envieux,
Mon âme et ma conscience s'indignent
Quand donc saurons-nous modifier
Cette horrible façon de fonctionner
Chez l'ensemble de l'être humain
Il faut un changement pour demain
Quand je fais chanter les mots pour vous
C'est un bout de mon âme mis à nu,
Car quand je me retrouve à genoux,
Un peu d'aide serait le bienvenu...

 

 

 

Rêverie...

 

29 octobre 2010, 05:02
 

Un rêve est un peu comme le temps

Il apparait parfois, fugace,

Tel, dans le ciel, un rapace,

Et d'autres fois dure un long moment

 

Un rêve est une idée, une envie,

Une envie est une pulsion,

Une pulsion est une passion,

Engendrant des rêves à l'infini

 

Aimer contempler des rivières ou des ruisseaux

Se laisser bercer par le bruissement de l'eau

Allongé au milieu des roseaux

Comme on le fut au sein d'un berceau

 

Se dire que la vie est simplement facile en somme

Qu'on peut avoir une influence sur ce qui nous entoure

En cas de besoin, un simple coup de gomme

Pour que nos problèmes cessent de voir le jour

 

En réalité, un rêve n'est pas adaptable

A ce qui constitue le monde extérieur,

On doit toujours se montrer responsable

Et continuer à utiliser notre cœur

 

Un rêve n'est pas la solution

Un rêve ne peut être qu'un soutien

Dans notre constant quotidien

Bardé de désillusions

 

Douce rosée du matin

Tu n'apportes pas de chagrin,

Douce rosée du matin

Tu poursuis ton va-et-vient...

 

 

 

Anticipation

18 décembre 2010, 03:17

 

 

Nulle émotion ne saurait exprimer

Nul mot ne pourrait qualifier

Nulle perception ne saurait ressentir

Un manque certain d'avenir

 

Un vide immense s'ouvre devant nous

Souffle court, abasourdi

Sombre réalité perçue de bout en bout

L'absence de ce qui suit

 

Tiraillé entre stagnation et modifications

Les risque d'une transformation

Renoncement à notre quotidien

Pour évoluer sur un nouveau chemin

 

Oppressant et inquiétant inconnu

Impossible de prévoir les choses

Impossible d'en connaître les causes

L'incertitude nous mettant à nu

 

Tant de raison de n'y rien changer

Tant de façons de rester bloqué

Pourquoi se poser cette question

Quand il suffit d'y faire opposition

 

En réalité, une mauvaise décision

Rien n'étant pire que l'inaction

Prendre des risques et se tromper

Pour pouvoir ensuite s'en relever

 

L'échec n'est pas une fatalité

Les erreurs font apprendre

Qu'on ne doit pas attendre

Et que nous devons nous lancer...

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